" Camp de Drian, armée d’Afrique,
Hôpital ambulant de Drian
Du registre des décès dudit hôpital a été extrait ce qui suit :
Le sieur Paucorny Joseph, trompette à la huitième batterie du neuvième régiment d’artillerie, immatriculé sous le numéro deux mille huit cent quatre vingt deux, né le trente et un août mille huit cent douze à Vandières, canton de Thiaucourt, département de la Meurthe, fils naturel de Marguerite Paucorny est entré audit hôpital le quatre du mois de novembre de l’an mille huit cent trente sept, et y est décédé le quatre du mois de novembre de l’an mille huit cent trente sept par suite de fièvre.
Je soussigné, officier d’administration comptable dudit hôpital, certifie le présent extrait véritable et conforme au registre des décès dudit hôpital.
Fait à Drian le 4 novembre mille huit cent trente sept.
signé Chercakauff (nom probable)
Nous, sous un tendant militaire chargé de la police de l’hôpital de Prilly certifions que la signature ci-dessous, et celle de Monsieur Chercakauff, comptable, et que fois du y être ajoutée.
Fais à Bône le quatre du mois de novembre mille huit cent trente sept.
signé Lacour
Pour copie conforme.
Le maire de Vandières Dominique Belin "
Pierre Joseph Paucorny est né à Vandières le 31 aout 1812 à 10 heures du soir, fils naturel de Marguerite Paucorny de Pont à Mousson, fille de défunt Pierre Paucorny et Marguerite Delogne.
La jeune femme a été accueillie par Jacques Barbel menuisier et Elisabeth Dardaine (je n'ai pas trouvé de lien entre ces personnes, mais il s'agit probablement d'un lien familial).
En Algérie, au début de la conquête, les soldats français sont confrontés à une forte mortalité due aux fièvres paludéennes. Le remède contre le paludisme, le sulfate de quinine, mis au point en 1820 sera très utilisé dans les hôpitaux du pays.
Pierre Joseph meurt peu de temps après la prise de Constantine par l'armée du général Damrémont.
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