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26/04/2025

Nos villages lorrains N°179


 

Le groupe de FFI de Vandières


En relation avec l'article consacré à la famille Moisette publié dans le dernier numero de nos villages lorrains, et plus precisement en rapport avec la mort de Marcel Moissette FFI du groupe de Vandières.
Liste des actions des FFI à Vandières d'après les archives de Meurthe et Moselle:


 

11/01/2025

Complément à Nos Villages Lorrains 178


 En complément du prochain numéro de Nos village Lorrains, j'ajoute une photographis de la famille Honorat.

Cette photo a été prise rue Saint Jean vers 1930.
En l'absence du nom des personnes, je suppose qu'il s'agit de :
Hippolyte Honorat (1863-1941)
Amélie Jeanne Rey (1896-1967)
René Marc Honorat (1921-2000)
Suzanne Antoinette (1922-2003)

et le chien dont le nom n'est pas resté dans l'histoire familiale.

Le premier avion allemand abattu en 1914



En parcourant les journaux de marche du 25ème régiment de chasseurs à pied on trouve des informations qui nous éclairent sur les événements malgré quelques incohérences avec d’autres témoignages. 
Le 14 août 1914, alors que l’armée française est encore présente autour du village, la 5ème compagnie du 25ème régiment de chasseurs à pied commandée par le Capitaine Paquin part en reconnaissance pour Pagny Sur Moselle depuis le secteur de Xammes. 
L’état major du régiment y est stationné et plusieurs compagnies sont envoyées en avant postes aux fermes de Tautecourt et de Souleuvre, pour surveiller la route de Prény et à la ferme Mont Plaisir pour surveiller la vallée du Rupt de Mad. 
Vers 7 heures du matin, un biplan allemand survole le petit groupe de soldats à quelques centaines de mètres d’altitude. Aussitôt les chasseurs font feu sur l’avion et touchent le réservoir l’obligeant à atterrir dans un pré entre le canal et la Moselle au niveau de Vandières. 
Les deux officiers aviateurs sont fait prisonniers et conduits à Pont à Mousson. 
L’avion pourrait être un Albatros B1, biplan biplace de reconnaissance développé en 1913 mais vite retiré du front car trop vulnérable ou un Aviatik B1 possédant les mêmes caractéristiques que l’albatros. 

Un article paru dans le journal l’auto du 26 janvier 1921  place l’avion abattu à Vandières en première position des avions abattus.

Un deuxième avion aurait été abattu le lendemain au dessus de Pagny sur Moselle mais il est difficile de trouver des témoignages précis et cela pourrait être le même événement. 

La présence de l’avion entre les lignes françaises et allemandes est confirmée par le témoignage de Victor Boudon dans son livre “Avec Charles Péguy de la Lorraine à la Marne”
Le lieutenant Charles Péguy commandant en second du 5ème bataillon de la 19ème compagnie du 276ème régiment d’infanterie est cantonné dans l’ancienne abbaye Sainte Marie de Vilcey sur Trey transformée en ferme. 
Il y restera du 18 au 23 août 1914 avant d’aller cantonner à Pont à Mousson. 
“Le 21, suivant les ordres reçus la veille, une patrouille de reconnaissance doit être poussée jusqu'à la frontière. C'est Péguy qui en prend le commandement ; elle se compose d'une dizaine de sous-officiers et hommes volontaires et part dans la direction de Pagny-sur- Moselle. Par le poste des « Quatre-Chemins », elle gagne la cote 327, hauteur qui, au Nord de Vandières, surplombe la belle vallée où coule la Moselle. De cette hauteur on jouit d'un magnifique panorama sur Pagny-sur-Moselle, Prény, Vandières, et de l'autre côté de la Moselle, Vittonville et Champey qu'occupent les Allemands et la fameuse cote 393 d'où ils dominent toute la région et sur laquelle sont placés des canons. Dans une vaste prairie, à quelques cents mètres, et dans nos lignes, gît un aéro allemand qu'il est impossible d'approcher sans essuyer le feu des Boches dissimulés à peu de distance derrière la rivière. Cet aéro, descendu quelques jours plus tôt par les chasseurs à pied, était monté par un commandant et un lieutenant qui tentèrent en vain de s'enfuir : l'un fut tué et l'autre blessé, évacué sur l'hôpital de Pont-à-Mousson.
Cette reconnaissance procure à Péguy de précieux renseignements sur les positions ennemies, et lui démontre la nécessité de faire occuper le sommet de la cote 327, ce qu'il exécute le soir même. Un sergent et 10 hommes y sont envoyés en petit poste, et cette heureuse décision a pour principal effet, en rassurant les habitants de Vandières restés dans la petite ville, d'arrêter les quotidiennes incursions des uhlans.”
Charles Péguy 1873-1914

Déplacements du bataillon de Charles Péguy








Nos villages Lorrains Nº178


 Sommaire du numéro 178 qui va bientôt paraître 

Dans ce numéro je vous detaille la généalogie de la famille Honorat de Vandières.

Vous verrez que l'histoire de cette famille est peu courante alors bonne lecture


01/11/2024

Les disparus de Morhange



L’éclair de l’est du 17 août 1919.

Les disparus de Morhange 


II est rappelé aux parents qui désireraient avoir des renseignements sur leurs enfants morts ou disparus à la bataille de Morhange, de s’adresser à la mairie de Morhange. 

La mairie a centralisé toutes les listes des soldats identifiés des villages où étaient engagés les régiments français lors de la bataille des 19 et 20 août 1914. 
De cette manière, beaucoup de démarches et demandes pourront être épargnées aux parents et par le fait, les parents et amis des disparus de Morhange pourront être fixés sur le sort de leurs enfants, tant que ces derniers ont pu être identifiés. Il est vrai qu’une grande partie de ces héros n’ont pas été reconnus, vu qu’ils furent inhumés par les Allemands, et combien de personnes ignorent aujourd’hui encore le lieu d’inhumation de leurs chers morts, tandis que le moindre indice peut parfois aboutir à l’identification. 

Beaucoup de parents n’ont pu être prévenus, car les soldats identifiés souvent à grand peine (les Allemands empêchaient toute manière d’identification) par les maires, secondés de vaillantes personnes, ne figurent sur ces listes qu’avec nom et prénoms, régiment, compagnie et matricules sont souvent et en plus grande, partie inconnus. 
La mairie de Morhange donnera à tous les parents qui en feraient la demande tous les renseignements qu’elle a pu recueillir sur ce point bien délicat. 


Parmi ces disparus se trouve un enfant de Vandières, Alfred François HIRTZ, dont j’ai détaillé la vie dans Nos Villages Lorrains Nº166. 


Il est né le 7 octobre 1883 à Vandières rue Magot (actuelle rue Saint Jean) au domicile du couple Nicolas HIRTZ et Marie Catherine FORGES.

Son père est originaire de Hettange Grande en Moselle et sa mère de Vandières. 
Mariés à Vandières le 9 mai 1882, ils ont rapidement deux enfants Alfred né en 1883 puis Camille né en 1887 à Nancy. 

Nicolas HIRTZ est agent de police à Nancy et devient veuf en 1895 à l’âge de 39 ans. 
Il changera plusieurs fois de domicile à Nancy , jusqu’à son décès le 26 mai 1929 , rue des jardiniers. Il est alors gardien de la paix retraité âgé de 73 ans.  


Alfred François HIRTZ se marie à Nancy le 5 décembre 1908 avec Suzanne Augustine PICARD. Le couple s’installe Rue Michelet. Il travaille comme imprimeur chez Berger-Levrault, entreprise située rue des glacis dans le centre de Nancy. 

Ils ont deux enfants, André né en 1909 et Pierre né en 1912. 

Le 2 août 1914 tous les hommes en âge d’être mobilisés endossent l’uniforme bleu et garance pour contrer les premières offensives allemandes. 

Alfred est sergent réserviste et rejoint le 79ème régiment d’infanterie avant d’être envoyé en première ligne dès le 14 août à Réchicourt La Petite en Meurthe-et-Moselle et Bezange La Petite en Moselle.
Le 79ème régiment d’infanterie fait partie de la 11ème division du 20ème corps d’armée.  

Les 19 et 20 août a lieu la bataille de morhange où le 79eme régiment est engagé à Koeking,  Lidrezing et Lidrequin.  
Les combats, très meurtriers, durent 2 jours avant que le général De Castelnau ordonne la retraite. Le 20ème corps se replie vers Varangeville et la ligne de la Meurthe. 

Le 79ème régiment d’infanterie reprendra les combats le 26 août après avoir repassé la Meurthe.  Il attaque l’ennemi de Rosières aux Salines jusqu’à Deuxville pour un sursaut victorieux dans la bataille du Grand Couronné et la préservation de Nancy. 
Alfred François HIRTZ est tué le 19 août devant Morhange  mais ne sera déclaré mort pour la France que le 14 février 1921 par le tribunal de Nancy, décision qui sera retranscrite à l’état civil de Nancy le 12 mars tenant lieu d’acte de décès.

Il n’y a pas d’autres précisions sur les conditions de sa mort. 
Un avis mortuaire paraît dans l’Est Républicain du 3 février 1915 laissant entendre que c’est à cette date que la famille a appris le décès d’Alfred par l’intermédiaire de La Croix Rouge. 

Son corps a été inhumé dans une tombe collective à  Conthil avec les 37 soldats du 37ème régiment d’infanterie morts lors des terribles combats des 19 et 20 août 1914 devant Morhange. 
Leur officier, le capitaine Georges De Fabry, tué le 20 août repose dans une tombe individuelle au même endroit. 

Par jugement en date du 2 octobre 1918 , le tribunal civil de Nancy a décidé que la nation adopte les mineurs Pierre et André HIRTZ. 
Son nom ne figure pas sur le monument de Vandières mais sur le monument de la nécropole de Conthil. 


Les pertes françaises lors de cette bataille sont évaluées à 5000 tués et 15000 blessés laissés aux mains des allemands faute de pouvoir évacuer un si grand nombre de victimes et à une retraite très rapide. 
















28/09/2024

Complement à Nos Villages Lorrains 177

 


En complément du prochain numéro de Nos village Lorrains, j'ajoute des photographies de la famille Grill que m'a envoyé Jean Pierre Grill (petit fils d'Emile Jean Grill).

La première à été prise devant le café Gril situé route nationale à Dieulouard, aujourd'hui le siège d'une pharmacie.


Sur la seconde on reconnait Emile Jean Grill et son épouse à la veille de la première guerre mondiale.


Un grand merci à Jean Pierre et Jean Sébastien Grill pour leur collaboration.

25/09/2024

Nos villages Lorrains Nº177


 Sommaire du numéro 177 qui va bientôt paraître 

Vous y trouverez le récit de la vie de Emile Jean Grill , héros de la première guerre mondiale, mort pour la France au début de la seconde ayant habité à Vandieres. 

16/04/2024

Complement à Nos Villages Lorrains 175

 En complément de mon dernier article paru dans le dernier numéro de NVL, j'ai relevé toutes les personnes originaire de Regniéville en Haye venues s'installer à Vandières.

Le 11 novembre 1918 la guerre est terminée et il faut reconstruire les villages des zones de combats.

Regniéville est totalement détruit et ne sera pas reconstruit, les habitants se repartissent dans les villages aux alentours.


La première famille est venue s’installer en 1921.

Le recensement de 1926 compte cinq familles originaires de Regniéville.

Elles seront rejointes par d'autres au fil des années suivantes :

Rue Saint Jean : Auguste Aubriot, charron (66 ans) et Marie Scholastique Gillet (59 ans) son épouse. Théophile Jean Labussière, cordonnier (61 ans) et Claire Nataline Haué (62 ans) son épouse. Charles Paul Claude, bûcheron (49 ans) et Catherine Marie Louise Heffringer (45 ans). Céline Marie Pauline Claude (4 ans) et Marcel Henri Charles Claude (1 an) leurs deux enfants. Marie Marcelline Appoline Claude (58 ans), sœur de Charles Paul Claude. Rue Henri Fayon Paul Émile Gille, agriculteur (49 ans) et Marie Mathilde Alfer (54 ans) son épouse. Marie Lucie Gille (17 ans) leur fille. Marie Euphrasie Claude (72 ans), mère de Paul Émile Gille. Rue de la gare Charles Paul Nicolas Lartillot, instituteur retraité (57 ans) et Marie Théodasie Gaudaré (55 ans).

Maurice Gabriel Lartillot, employé à la compagnie de chemin de fer de l’est (29 ans), leur fils cadet. Pierre René Lartillot, électricien (24 ans), leur fils aîné. Pierre René se marie à Vandières le 9 août 1927 avec Marie Paule Durupt, institutrice (21 ans).

Rue Saint Jean :

Vers 1930, Adrien Nicolas Labussière, militaire de réserve (37 ans), vient s’installer à quelques maisons de ses parents, Théophile Jean Labussière et Claire Nataline Haué

Adrien Nicolas, Anne Philiberte Fraizy son épouse et leurs deux enfants, Monique et Jean Lazare Louis habitent au numéro 34 de la rue. 

Adrien Nicolas est officier, héros de la première guerre mondiale. Il est fait chevalier de la légion d’honneur en 1920 pour ses états de service pendant le conflit. Il a été blessé à trois reprises et a reçu quatre citations. 

Le 11 décembre 1961, le Docteur Gaston Thiébaut, officier de la légion d’honneur, médecin à Pagny sur Moselle lui remettra les insignes d’officier de la légion d’honneur au nom du président de la république. 

27/01/2024

Vandieres 1919 partie 1

L’éclair de l’est du 14 septembre 1919.

Un anniversaire.

On nous écrit de Vandières ;

Il y a un an exactement, nos amis les Américains nous démontraient par la preuve la plus probante et la plus retentissante que tous les canards allemands de la gazette des Ardennes, mentaient dans leurs affirmations fines et spirituelles à la boche sur la situation inoffensive des armées américaines.

 Ah! il y a un an exactement, ce jour là, les Allemands ne pouvait plus nous dire à nous envahis et prisonniers français que les Américains n’avaient pas tous un fusil et que leur artillerie n’existait pas. Tout cela donnait, marchait, tonnait sur tout le front de Pont-à-Mousson à Thiaucourt et Vandières recevais sa large part. J’étais sous la distribution. Dans l’après-midi du 12 septembre, la situation était tellement perdue pour les Allemands qu’ils se hâtent, suivant leurs habitudes barbares de faire sortir du village tous les habitants, les chassant du côté de Metz.

Le 13, il n’y avait plus personne, que les morts asphyxiés dans les caves, et quelques escouades de soldats allemands, ramenés de l’arrière et se préparant à résister à une offensive très prochaine.

C’est en se faufilant de grange en grange avec une de ces escouades que l’abbé Rombard de Pagny, pu arriver jusqu’à une cave ambulance où il devait trouver une mère de famille mourante et où il y avait, morts asphyxiés dans la nuit précédente, le père et ses cinq enfants.

La mitraille tombait partout, c’était un arrosage en règle, les éclatements se distinguaient à peine les uns des autres, le bruit venait de partout, le sifflement des obus, le crépitement des éclats sur les objets environnants, les toitures s’effondrant, les maisons, s’écroulant avec fracas, c’était infernal. Mais à quoi bon dire tout cela, c’était le commencement de la victoire finale et de la délivrance. Aussi personne ne gémissait, ne se plaignait. Tous ces pauvres habitants de la campagne, abandonnant tous, perdant tout, exposés à tous les dangers les plus graves, acceptaient tout avec l’espérance que bientôt l’ennemi repasserait les frontières, poursuivi par les soldats de France et d’Amérique.

Le village de Vandières prouve comme tant d’autres, par ses ruines, que la victoire a coûté cher, mais les habitants supportent avec courage le séjour dans ses ruines. Ils avaient espéré une reconstitution plus rapide, des réparations plus complètes, mais tout ce qui touche aux reconstructions à sommeillé pendant l’été. Heureusement que depuis quelques semaines, le service des travaux de première urgence (STPU) a fait un effort considérable à Vandières. Les maisons sont en grand nombre recouvertes. Il n’en reste plus que quelques unes qui auront leur toit pour l’hiver. Les amoncellements de ruines sont mises en ordre, les rues sont désencombrées, l’église a son toit de carton bitumé et ses fenêtres closes par des toiles. Toutes les maisons en souffrance auront bientôt ces réparations de première urgence, grâce à l’activité de M. Lavigne, chef de district, et de M. Mangin, entrepreneur secondés avec intelligence par M. Lamy, surveillant des travaux de Vandières.

Ce premier anniversaire, encore bien embrumé de bien des déceptions, nous fais espérer cependant pour l’année prochaine une situation normale.



Les victimes évoquées dans l'article  habitaient rue Magot (aujourd'hui rue Saint Jean). 

Il s'agit de Ferdinand Eugène Bazin et de ses 5 enfants, René Hippolyte 17 ans, Aimé 12 ans, Marie Thérèse 8 ans, Henri 5 ans et Anne Cécile 2 ans.

La mère de famille mourante est Emelie Palmyre Derelle épouse Faverolle. Elle est décédée a cause des gaz de combats le 12 septembre à Moulins Les Metz lors de son évacuation. Trois de ses enfants sont morts avec elle, Eugène Jean 4 ans, Jeanne Marguerite 8 ans et Albert Eugène 10 ans.

Cette famille a fait l'objet d'un article dans Nos Villages Lorrains N°173.

21/01/2024

Nos villages lorrains N°174


 Sommaire du nouveau numéro.

La revue est en vente au numéro à la boulangerie Rousseau à Pagny sur Moselle

Vous retrouverez mes articles à partir du prochain numéro.

08/08/2023

Auguste Doffin

 En complément de mon article concernant Auguste Doffin paru dans Nos Villages Lorrains N°171, je publie l'article de L'éclair de l'est du 11 septembre 1935.

Les obsèques de l’adjudant chef Doffin à Vandières 

C’est au milieu d’une population profondément émue et attristée qu’eurent lieu, hier matin, les obsèques de l’adjudant chef pilote, Doffin du 21e d’aviation, tombé au champ d’honneur au cours des dernières manœuvres de champagne.

Dans l’église, toute tendue de noir se dresse un catafalque drapé aux couleurs nationales sous lequel repose le corps de l’aviateur. Six sous-officiers du 21e montent une garde d’honneur. Dans le cœur, les fanion de l’AMC de Frouard, Pagny et Vandières, s’inclinent au-dessus des nombreuses gerbes et couronnes de fleurs naturelles, offertes par la famille, les amis du défunt, le colonel et les officiers du 21e d’aviation, les sous-officiers des 21e, 13e, 33e, 38e d’aviation, la société des avions Marcel Bloch.

Noté la présence du commandant Humbert du deuxième groupe du 21e d’aviation du capitaine Girrod, des lieutenants Mazerel et Henry du 21e, ainsi qu’une importante délégation des sous-officiers de ce régiment.  Le commandant Bonne, représentant le lieutenant-colonel, commandant la 38e escadre, accompagné d’une délégation de sous-officiers porteur d’une magnifique couronne de fleurs naturelles. Les délégations des maisons civiles d’aviation Alkan, Messier, Gnome et Rhône, Bloch. 

Noté également la présence de Monsieur Quenette, maire de Vandières, entouré du conseil municipal, Munch industriel à Frouard, Morel, préfet, honoraire, ancien secrétaire général de la Moselle, Blaise, chef de division à la préfecture de Nancy, le Maréchal des logis Roland, accompagné d’une délégation de la brigade de gendarmerie de Pagny sur Moselle, une délégation des gazés de guerre, Monsieur Brocart, lieutenant de pompiers à Frouard….

Après l’absoute, donnée par Monsieur L’abbé Pinot, enfant du pays et ami personnel du défunt, le cortège se dirigea vers le cimetière, communal ou le commandant Humbert, prenant le premier la parole retraça brièvement la vie toute de dévouement de l’adjudant chef piloteDoffin, toujours prêt à porter bien haut nos cocardes tricolores. Puis, après avoir présenté à la famille les condoléances du 21e d’aviation, le commandant Humbert s’adresse au disparu l’adieu de tous ses camarades.

À son tour, Monsieur Quenette maire de Vandières, prononça l’allocution suivante : « En ma qualité de maire de la commune et de camarade de l’adjudant chef Doffin, j’ai le triste privilège de lui dire ici, un suprême et dernier adieu » 

« Que toute la population de Vandières , ici réunie, soit pour la famille éplorée, une légère consolation à son immense douleur »

« À l’annonce de la terrible nouvelle de l’accident, nous avons tous ressenti d’un même cœur et d’une même pensée, la douleur éprouvée par la famille. Mais aussi, nous avons senti également rejaillir sur la commune, l’auréole du martyr dévoué à la cause est au développement de notre aviation de guerre qu’il servait fidèlement depuis 1917 »

« Je ne retracerai pas devant vous, sa carrière que vous connaissez tous.  Mais cependant, je dois rappeler qu’il va reposer ici, avec son frère aîné, qui lui aussi, est mort pour la France en 1915.

Je les associe tous les deux, dans le souvenir de la population de Vandières. Élèves sur les bancs de la même école, je dois d’autre part, en qualité d’anciens camarades, lui dire également un dernier adieu au nom de tous ici présents »

« Je présente à sa veuve éprouvée, a ses vieux parents, à ses enfants, les condoléances émues de la population toute entière. Adjudant chef Doffin, mon camarade, je te dis adieu ! »

Et tandis que là-haut, dans un ciel infiniment bleu, une escadrille évolue au-dessus du petit cimetière, dernier hommage des camarades de l’air.

La foule, très émue s’écoule lentement après un dernier adieu à celui qui fut un bon fils, un bon père de famille, un soldat sans peur et sans reproches. 

28/07/2023

Les vaillants et l'abbé Mamias

 
J'ai trouvé cette photographie dans les cartons de photographies de mes grands-parents. 

On y voit l’abbé Mamias entouré des "vaillants", sa troupe de jeunes de Vandières. D’après l’article de nos villages Lorrains N°23, la photo a été prise en 1913. Le bâtiment en arrière plan est la salle du patronage (aujourd’hui salle Abbé Mamias). 

Sous réserve d’erreurs possibles dans l’article original, j’ai détaillé les personnes présentes autour du bien aimé curé de Vandières (état civil et parcours pendant la première guerre mondiale)




23/07/2023

 Tous les articles publiés dans nos villages Lorrains sont tirés de mes publications Histoire et généalogie en Lorraine N°2 pour les personnes civiles et N°4 pour les militaires.

L'histoire de 26 personnes ayant un lien avec Vandières est disponible.

Certaines seront publier dans nos villages Lorrains et d'autres sur ce blog.

Numéro 2

Numéro 4


Charles Firmin Herbiet

 Charles Firmin Herbiet (1895-1958)

Découvrez sa vie que j'ai pu reconstituer grâce aux archives en ligne mais aussi aux documents mis à ma disposition par son fils Jean Marie que j'ai eu la chance de rencontrer en septembre 2022.

En bonus une deuxième carte postale envoyée à Firmin  par mon arrière grand mère Barbe Henriette Drapier en 1917. Cette carte n'étais pas en ma possession au moment de la rédaction de l'article.




Nos villages Lorrains N°172


 Sommaire du prochain numéro de Nos villages Lorrains ou vous pourrez lire mon article concernant Charles Firmin Herbiet originaire de Thiaucourt et qui s'est fait arrêter par les allemands à Vandières en 1914.