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Gare et café de la marine (à droite de la gare) |
L'espérance, courrier de Nancy du 28 aout 1883.
Une femme M…. qui demeure à Vandières depuis quelques mois seulement, vient d’être arrêtée à la suite de plusieurs vols, commis dans cette localité.
Il y a quelques jours, madame Bouy, garde-barrière avant, s’ apercevait que cinq pièces de 20 Francs avaient disparu dans le tiroir de son bureau. Une seule personne, la femme M….. ayant pris un billet ce jour là, les soupçons planèrent sur elle.
Pressée de questions, la femme M…. finit par avouer qu’elle avait du dehors ouvert le grillage du guichet avec son doigt, et qu’en passant la main par l’ouverture, elle avait dérobé cette somme de 100 francs, qu’elle était aussitôt allée dépenser à Pont-à-Mousson.
En même temps, une autre personne de Vandières, monsieur Sébastien Single, tailleur d’habits, se plaignait que quelqu’un s’était introduit chez lui en son absence, en passant par la fenêtre, et qu’une pièce de 10 francs avait disparu.
La femme M…. a encore avoué que c’était elle qui avait commis ce vol. Elle donne comme excuse qu’elle avait besoin de cet argent et qu’elle comptait le rendre peu à peu.
Il y a quelques jours, madame Bouy, garde-barrière avant, s’ apercevait que cinq pièces de 20 Francs avaient disparu dans le tiroir de son bureau. Une seule personne, la femme M….. ayant pris un billet ce jour là, les soupçons planèrent sur elle.
Pressée de questions, la femme M…. finit par avouer qu’elle avait du dehors ouvert le grillage du guichet avec son doigt, et qu’en passant la main par l’ouverture, elle avait dérobé cette somme de 100 francs, qu’elle était aussitôt allée dépenser à Pont-à-Mousson.
En même temps, une autre personne de Vandières, monsieur Sébastien Single, tailleur d’habits, se plaignait que quelqu’un s’était introduit chez lui en son absence, en passant par la fenêtre, et qu’une pièce de 10 francs avait disparu.
La femme M…. a encore avoué que c’était elle qui avait commis ce vol. Elle donne comme excuse qu’elle avait besoin de cet argent et qu’elle comptait le rendre peu à peu.
Marie Antoinette Demef (1837-1918), épouse de Nicolas Félix Bouy (1830-1919), est preposée à la distribution des billets. Son mari est employé à la compagnie de l'est à la gare de Vandières.
Une fois à la retraite, le couple ouvre un débit de boissons à coté de la gare.
Ils le tiennent jusqu'en 1896,avant de le vendre à Pierre Grébil.
Une fois à la retraite, le couple ouvre un débit de boissons à coté de la gare.
Ils le tiennent jusqu'en 1896,avant de le vendre à Pierre Grébil.
Quant à la femme M... il n'y a pas d'autres informations dans les journaux de l'époque.
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