29/03/2025

Une femme renversée par une auto

 


L’est républicain du 10 juin 1922

Vandières - Une femme renversée par une auto.

Madame veuve Hatrisse, sortant de la mairie traversait la chaussée de la route nationale pour rentrer dans sa maison, située en face, à l’angle de la rue. Comme elle se disposait à franchir le caniveau pavé situé devant son domicile, elle était renversée par une automobile qui la projetait violemment sur la chaussée.
Les témoins de l’accident relevait la victime et la transportaient sur son lit.
Un docteur appelé a constaté que Mme Hatrisse avait un écrasement des os du nez, dont la base était fracturée et des contusions multiples du corps qui mettaient ses jours en danger.
Au moment de l’accident, Monsieur Quenette, cultivateur, se disposait à rentrer avec sa voiture de laiterie. Il se dirigeait vers la gauche de la route lorsque l’automobile survint, c’est en voulant l’éviter que le chauffeur prenait entièrement la gauche de la route et renversait Mme Hatrisse.
De l’avis de tous les témoins entendus par la gendarmerie, l’automobile qui était suivie d’une autre, n’a pas fait fonctionner son appareil avertisseur et allait à une allure des plus rapides.
Le chauffeur a continué sa route sans s’occuper de la victime.
Si les numéros des deux voitures n’ont pu être pris, leur signalement complet a été donné. La première, de couleur jaune, portait deux drapeaux, un belge et un français. Il est donc probable que le conducteur d’auto inhumain pourra être découvert et qu’il aura à répondre de son accident devant la justice.


D’après d’autres journaux, on apprend que c’est le docteur Thiebaut qui est venu de Pagny sur Moselle pour soigner la blessée. 
D’après mes recherches généalogiques, la pauvre femme doit être Émelie Simard, née en 1871, veuve de Nicolas Albert Hatrisse, mort pour la France le 9 février 1915 à l’hôpital de Toul. 
Elle habite grande rue (actuelle rue Saint Jean) avec son fils unique Roger Gariel Eugène hatrisse âgé de 22 ans.
Je n'ai pas la date de son décès, mais l'accident n'en est pas la cause.
En 1936, elle habitait toujours rue Saint Jean.

15/03/2025

Imprudence à la gare


 Le progrès de l’est du 24 juillet 1900. 

Vandières.  
Dimanche, sur le quai de la halte de Vandières, se trouvait une famille qui venait d’assister à une noce dans les environs. Une personne de cette famille, femme déjà âgée, s’aperçu qu’elle avait oublié un colis sur l’autre quai. Bien que le train fut en vue, elle traversa la voie et revint sur le deuxième quai, malgré les cris des voyageurs apeurés qui voyaient le train arriver sur elle.
Il ne s’en fallut pas d’une demi seconde que la malheureuse ne fut tamponnée. Tous les voyageurs la crurent perdue. On juge de la terreur, de leur émotion et de leurs cris.
Le chef de halte tança d’importance la bonne femme qui ne semblait pas se douter du danger qu’elle avait couru.

08/03/2025

Noyade aux fonderies

 


La croix de Lorraine du 10 décembre 1893.
Vandières 
Samedi dernier, vers cinq heures du soir, le sieur Nicolas Husson, âgé de 53 ans, manœuvre, domicilié à Vandières était occupé à décharger du laitier granulés aux forges de Pont-à-Mousson, sur le bateau ange, appartenant à M.  Vinel. En passant avec sa brouette sur le pont en planche, Husson fut pris d’une faiblesse et tomba dans le canal, il en fut aussitôt retiré par Monsieur Vinel, aidé des autres ouvriers. Mais, malgré tous les soins qui lui furent prodigués, il ne pu être rappelé à la vie. Son cadavre a été transporté à l’hôpital de Pont-à-Mousson. 
Husson était marié, il laisse sa veuve avec trois enfants.

Nicolas Husson est né le 23 octobre 1841 à Xammes (Meurthe).
Il s'est marié avec Thérèse François (1847-1909) le 7 janvier 1870 à Vandières.
Ils ont trois enfants:
Victorine (1873-1946) mariée en 1895 avec Christophe Doffin.

Elise (1880-1929) mariée en 1900 avec Ferdinand Bazin. Famille la plus meurtrie par la guerre 14-18 après la mort de son mari et de 5 de leurs 6 enfants le 12 septembre 1918 lors de la l'attaque americaine.

Emile (1882-1955) marié en 1910 avec Marie Jeanne Appoline Maurice.

La famille Husson habite rue Magot, actuelle rue Saint Jean.