9e. Un enfant trouvé mort dans la rivière
L’an mille huit cent six, le 24 mars, six heures du soir, est comparu par devant nous maire faisant les fonctions d’officier civil de la commune de Vandières, canton de Thiaucourt, département de la Meurthe, le sieur Joseph Dieudonné meunier au Moulin de Champé, lequel nous a déclaré qu’il venait de retirer un enfant de l’eau qui écoulait de la rivière de Moselle sur le territoire dudit Vandières, en conséquence, nous maire avons requis le sieur Francois Buvelot, commandant la garde nationale de Vandières, de faire gardé l’enfant lequel de suite a commandé trois gardes nationaux pour garder le cadavre de cet enfant, en avons instruit de suite, Monsieur Collot juge de paix, présidant le canton de Thiaucourt, lequel s’est rendu le vingt cinq mars sur les lieux assisté de son greffier et du sieur Antoine Charlemagne, officier de santé résidant à Pagny, lequel ce dernier en a fait la visite et reconnaissance et à rapporté que c’était un enfant femelle qui avait été jeté à la rivière en naissant n’ayant reconnu aucune fracture ni contusion en conséquence ignorant les personnes qui ont pu commettre ce crime. Le juge de paix a ordonné qu’il fut inhumé à la manière accoutumée, e tout fait en présence dudit sieur François Buvelot et de Louis Rouot, membre de la garde national qui a gardé le cadavre. Fait et rédigé audit Vandières, ce vingt cinq mars de ladite année et où les témoins ont signé avec nous le présent acte, après que lecture en a été faite, les mots portés en marge approuvés.
François Buvelot. Louis Rouot. Claude Noisette officier civil.
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