La vengeance d’un condamné.
La petite république du 13 novembre 1907.
Monsieur Honorat, cultivateur à Vandières, s’apercevait, il y a quelques temps, qu’il était victime de vols multiples. Une surveillance établie amena l’arrestation d’un de ses anciens domestiques, Félix Maxant, âgé de 50 ans. Traduit devant le tribunal correctionnel, Maxant fut condamné à quelques jours de prison.
À peine sorti de la maison d’arrêt, ils se rendit à Vandières et mettait le feu à l’habitation de son ancien patron. On eu à peine le temps de sauver les chevaux et le bétail. Maxant a été arrêté la même nuit par un domestique de culture, Monsieur Thomas. Amené devant le maire de Vandières, il reconnu être l’auteur de ce forfait et déclara qu’il avait voulu se venger.
Au moment où les gendarmes, le conduisait au parquet de Nancy, une vingtaine de personnes se jetèrent sur lui et les représentants de autorité eurent toutes les peines du monde pour empêcher qu’il ne fût lynché.
Un incendiaire.
Le mémorial des Vosges du 15 novembre 1907.
Le feu a détruit la ferme de Monsieur Honorat, cultivateur à Vandières. On a eu à peine le temps de sortir des écuries, les chevaux et le bétail. Alors qu’on organisait le sauvetage, un des domestiques de la ferme, nommé Thomas, remarquait les allures louches d’un de ses anciens camarades, nommé Maxant, qui avait été renvoyé de la ferme honorat et condamné pour vol. il avait déclaré à plusieurs personnes qu’il se vengerait. Il a avoué avoir mis le feu aux quatre coins de la ferme pour assouvir sa haine. La gendarmerie a dû protéger le misérable contre la fureur de la foule.
Félix Maxant, né en 1860 à Maidières à été domestique toute sa vie. Avant de venir chez Emile Honorat, il travaillait à Vilcey sur Trey comme ouvrier agricole pour Alphonse Poirot.
Il meurt à Laxou le 28 juin 1919 à l’âge de 59 ans.
Je n'ai pas trouvé de détail concernant une éventuelle condamnation.
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