Le progrès de l’est du 3 février 1898.
Escroquerie.
Nicolas Linden, 55 ans, meunier au moulin de la thuile, commune de Vandières, avait été chargé de moudre des sacs de blé, qu’il allait lui-même chercher chez les cultivateurs de Prény, Pagny, Villers, Vandières, Etc.
En présence de cette facétie par trop aliboronesque, il s’adressèrent à la gendarmerie.
Linden affirme qu’il s’est conduit en honnête homme. Ce n’est pas de sa faute si le blé ne rend pas de farine cette année. Il se plaint amèrement de la concurrence que les grands moulins font aux petits meuniers des campagnes. « Ils nous tuent, Monsieur ».
Ce n’est pas une raison pour voler le blé qui vous est confié.
Deux mois avec sursis.
Nicolas Linden meunier, né a Dalheim (Luxembourg) en 1842 est venu s’installer à Villers sous Preny en 1868 après son mariage avec Marie Célestine Commene. Elle est née à Villers en 1849.
Nicolas, tout d’abord voiturier s’installe comme meunier au moulin du foulon.
Le couple déménage pour le moulin de la thuile vers 1890.
Le couple a trois enfants, Marie Léonie en 1869, Émile Eugène en 1871et Alfred en 1875.
Hubert Commene, père de Marie Célestine vit aussi au moulin.
La famille Linden est une des trois familles habitant la tuile en 1896.
Pierre Caye (maire de Vandières) et Célestine Heymonet leur fille Eugénie et leurs 5 domestiques agricoles.
Pierre Bonviolle et Jeanne Dauphin et leurs filles Lucie Berthe et Émilienne.