29/05/2025

Vente d'un train de culture

 Étude de Maître Charles François Notaire à Pont-à-Mousson.


Le jeudi 25 mars 1954, à partir de 10h30 :

A Vandières (M-et-M), rue Saint-Jean.

VENTE D’UN IMPORTANT TRAIN DE CULTURE 

Pour cause de cessation complète d’exploitation appartenant à Monsieur Roger Honorat.


17 chevaux de race Ardennaise
7 jumeaux poulinières, de 4 à 10 ans (5 pleines ou suivies)
3 poulains ongres de 3 ans
1 poulain entier de 3 ans
3 pouliches de 2 ans
2 pouliches de 1 an
1 poulain de 1 an

Bovins
42 bêtes à cornes de pure race hollandaise
15 vaches laitière pleines fraîches ou suivies
11 génisses saillies
15 génisses âgées de 5 à 18 mois
1 taureau issu de très bonne origine inscrit au Herd-book

Matériel 
4 chariots à plateaux, dont deux à pneus neufs, marque Devin
2 tombereaux, dont un métallique à pneus, neuf
1 remorque bétaillère, état neuf,
1 lieuse Mac Cormick, 1,80 m
2 faucheuses à bain d’huile Mac Cormick
1 batteuse 80 à 100 quintaux Devin
1 tracteur Renault essence, très bon état.
1 charrue a tracteur Massey Harris
1 tonneau à eau contenance 800 l
1 râteleuse marque Deering
1 râteleuse marque Massey Harris
1 presse Rousseau
3 charrues Breton
2 Scarificateurs dont un à tracteur Mac Cormick
1 déchaumeuse à disques
1 rouleau squelette avec disques de rechange 
3 jeux de herses de trois herses
1 tarare Marot avec ensacheur et moteur
1 trieur Marot
1 pompe à purin état neuf avec moteur 
2 houes marque Bernet
3 brouettes dont deux métalliques à pneus
1 moteur électrique de 10 cv
1 moteur de 4 cv
1 écrémeuse Alpha Laval 100 l avec moteur

Matériel complet de vendange et futailles de toutes contenances
Harnais balance chaîne etc.

Le tout en parfait état
Le paiement pourrait être effectué dans un délai de un mois
Une buvette buffet sera installée
Pour tout renseignement s’adresser :
A Maitre  FRANÇOIS , Notaire à Pont-à-Mousson.  tél. 59
A Monsieur Paul PICARD, négociant, 12, rue de Saint Fontaine à Nancy tél. 79-12
A Monsieur Albert STOCKY, négociant, 11 route nationale à Montauville tél. 286 à Pont-à-Mousson.


Roger Honorat est né à Vandières le 20 décembre 1909. 
Il est le deuxième des trois enfants d’Emile Honorat (1883-1933) et Marie Nicolas (1883-1946). 
Sa sœur aînée, Marie Emilia est née un an avant lui. Elle se marie avec Henry Jean Émile Lamy en 1932. 
Son frère cadet, Émile est né en 1919. Il se marie avec Simone Dassonville en 1947. 

Roger se marie à Vandières avec Renée Victoire Lallemand, le 10 janvier 1939. Elle est née le 4 février 1915 à Landremont. Elle est la troisième fille de Victor Auguste Lallemand (1881-1919) et Eugénie Nicolas (1890-). 


Le bonheur est de courte durée, Roger est mobilisé au 156ème régiment d’infanterie. Il est fait prisonnier et envoyé au stalag V A à Ludwigsburg à une quinzaine de kilomètres de Stuttgart. 


Le couple aura deux filles après la deuxième guerre mondiale. 

Renée Victoire meurt à Vandoeuvre le 12 septembre 1991 à l’âge de 76 ans. 
Roger meurt à Metz le 15 août 1992 à l’âge de 82 ans. 

La ferme Honorat aujourd'hui






26/04/2025

Nos villages lorrains N°179


 

Le groupe de FFI de Vandières


En relation avec l'article consacré à la famille Moisette publié dans le dernier numero de nos villages lorrains, et plus precisement en rapport avec la mort de Marcel Moissette FFI du groupe de Vandières.
Liste des actions des FFI à Vandières d'après les archives de Meurthe et Moselle:


 

05/04/2025

Escroquerie


Le progrès de l’est du 3 février 1898. 

Escroquerie.

Nicolas Linden, 55 ans, meunier au moulin de la thuile, commune de Vandières, avait été chargé de moudre des sacs de blé, qu’il allait lui-même chercher chez les cultivateurs de Prény, Pagny, Villers, Vandières, Etc. 

Comme il tardait à ramener la farine, Les cultivateurs se plaignirent. Linden promis, mais il ne rendit rien. Furieux, les cultivateurs coururent au moulin. Le blé avait disparu, et en fait de farine, il n’y avait que du son.
En présence de cette facétie par trop aliboronesque, il s’adressèrent à la gendarmerie.
Linden affirme qu’il s’est conduit en honnête homme. Ce n’est pas de sa faute si le blé ne rend pas de farine cette année. Il se plaint amèrement de la concurrence que les grands moulins font aux petits meuniers des campagnes. « Ils nous tuent, Monsieur ». 
Ce n’est pas une raison pour voler le blé qui vous est confié. 
Deux mois avec sursis. 


Nicolas Linden meunier, né a Dalheim (Luxembourg) en 1842 est venu s’installer à Villers sous Preny en 1868 après son mariage avec Marie Célestine Commene. Elle est née à Villers en 1849. 
Nicolas, tout d’abord voiturier s’installe comme meunier au moulin du foulon. 
Le couple déménage pour le moulin de la thuile vers 1890. 
Le couple a trois enfants, Marie Léonie en 1869, Émile Eugène en 1871et Alfred en 1875. 
Hubert Commene, père de Marie Célestine vit aussi au moulin. 
Nicolas Linden meurt à la ferme de la thuile le 6 juillet 1903. Sa veuve meurt le 28 août 1928 à Pont à Mousson.

La famille Linden est une des trois familles habitant la tuile en 1896.  
Pierre Caye (maire de Vandières) et Célestine Heymonet leur fille Eugénie et leurs 5 domestiques agricoles. 
Pierre Bonviolle et Jeanne Dauphin et leurs filles Lucie Berthe et Émilienne. 

Plusieurs jeunes luxembourgeois sont venus s'installer à Vandières comme domestique  agricole avant de fonder une famille et s'installer durablement.
Certains noms sont encore presents comme les Donnen, Hamen, Fisher.

29/03/2025

Une femme renversée par une auto

 


L’est républicain du 10 juin 1922

Vandières - Une femme renversée par une auto.

Madame veuve Hatrisse, sortant de la mairie traversait la chaussée de la route nationale pour rentrer dans sa maison, située en face, à l’angle de la rue. Comme elle se disposait à franchir le caniveau pavé situé devant son domicile, elle était renversée par une automobile qui la projetait violemment sur la chaussée.
Les témoins de l’accident relevait la victime et la transportaient sur son lit.
Un docteur appelé a constaté que Mme Hatrisse avait un écrasement des os du nez, dont la base était fracturée et des contusions multiples du corps qui mettaient ses jours en danger.
Au moment de l’accident, Monsieur Quenette, cultivateur, se disposait à rentrer avec sa voiture de laiterie. Il se dirigeait vers la gauche de la route lorsque l’automobile survint, c’est en voulant l’éviter que le chauffeur prenait entièrement la gauche de la route et renversait Mme Hatrisse.
De l’avis de tous les témoins entendus par la gendarmerie, l’automobile qui était suivie d’une autre, n’a pas fait fonctionner son appareil avertisseur et allait à une allure des plus rapides.
Le chauffeur a continué sa route sans s’occuper de la victime.
Si les numéros des deux voitures n’ont pu être pris, leur signalement complet a été donné. La première, de couleur jaune, portait deux drapeaux, un belge et un français. Il est donc probable que le conducteur d’auto inhumain pourra être découvert et qu’il aura à répondre de son accident devant la justice.


D’après d’autres journaux, on apprend que c’est le docteur Thiebaut qui est venu de Pagny sur Moselle pour soigner la blessée. 
D’après mes recherches généalogiques, la pauvre femme doit être Émelie Simard, née en 1871, veuve de Nicolas Albert Hatrisse, mort pour la France le 9 février 1915 à l’hôpital de Toul. 
Elle habite grande rue (actuelle rue Saint Jean) avec son fils unique Roger Gariel Eugène hatrisse âgé de 22 ans.
Je n'ai pas la date de son décès, mais l'accident n'en est pas la cause.
En 1936, elle habitait toujours rue Saint Jean.

15/03/2025

Imprudence à la gare


 Le progrès de l’est du 24 juillet 1900. 

Vandières.  
Dimanche, sur le quai de la halte de Vandières, se trouvait une famille qui venait d’assister à une noce dans les environs. Une personne de cette famille, femme déjà âgée, s’aperçu qu’elle avait oublié un colis sur l’autre quai. Bien que le train fut en vue, elle traversa la voie et revint sur le deuxième quai, malgré les cris des voyageurs apeurés qui voyaient le train arriver sur elle.
Il ne s’en fallut pas d’une demi seconde que la malheureuse ne fut tamponnée. Tous les voyageurs la crurent perdue. On juge de la terreur, de leur émotion et de leurs cris.
Le chef de halte tança d’importance la bonne femme qui ne semblait pas se douter du danger qu’elle avait couru.

08/03/2025

Noyade aux fonderies

 


La croix de Lorraine du 10 décembre 1893.
Vandières 
Samedi dernier, vers cinq heures du soir, le sieur Nicolas Husson, âgé de 53 ans, manœuvre, domicilié à Vandières était occupé à décharger du laitier granulés aux forges de Pont-à-Mousson, sur le bateau ange, appartenant à M.  Vinel. En passant avec sa brouette sur le pont en planche, Husson fut pris d’une faiblesse et tomba dans le canal, il en fut aussitôt retiré par Monsieur Vinel, aidé des autres ouvriers. Mais, malgré tous les soins qui lui furent prodigués, il ne pu être rappelé à la vie. Son cadavre a été transporté à l’hôpital de Pont-à-Mousson. 
Husson était marié, il laisse sa veuve avec trois enfants.

Nicolas Husson est né le 23 octobre 1841 à Xammes (Meurthe).
Il s'est marié avec Thérèse François (1847-1909) le 7 janvier 1870 à Vandières.
Ils ont trois enfants:
Victorine (1873-1946) mariée en 1895 avec Christophe Doffin.

Elise (1880-1929) mariée en 1900 avec Ferdinand Bazin. Famille la plus meurtrie par la guerre 14-18 après la mort de son mari et de 5 de leurs 6 enfants le 12 septembre 1918 lors de la l'attaque americaine.

Emile (1882-1955) marié en 1910 avec Marie Jeanne Appoline Maurice.

La famille Husson habite rue Magot, actuelle rue Saint Jean.