16/04/2024

Complement à Nos Villages Lorrains 175

 En complément de mon dernier article paru dans le dernier numéro de NVL, j'ai relevé toutes les personnes originaire de Regniéville en Haye venues s'installer à Vandières.

Le 11 novembre 1918 la guerre est terminée et il faut reconstruire les villages des zones de combats.

Regniéville est totalement détruit et ne sera pas reconstruit, les habitants se repartissent dans les villages aux alentours.


La première famille est venue s’installer en 1921.

Le recensement de 1926 compte cinq familles originaires de Regniéville.

Elles seront rejointes par d'autres au fil des années suivantes :

Rue Saint Jean : Auguste Aubriot, charron (66 ans) et Marie Scholastique Gillet (59 ans) son épouse. Théophile Jean Labussière, cordonnier (61 ans) et Claire Nataline Haué (62 ans) son épouse. Charles Paul Claude, bûcheron (49 ans) et Catherine Marie Louise Heffringer (45 ans). Céline Marie Pauline Claude (4 ans) et Marcel Henri Charles Claude (1 an) leurs deux enfants. Marie Marcelline Appoline Claude (58 ans), sœur de Charles Paul Claude. Rue Henri Fayon Paul Émile Gille, agriculteur (49 ans) et Marie Mathilde Alfer (54 ans) son épouse. Marie Lucie Gille (17 ans) leur fille. Marie Euphrasie Claude (72 ans), mère de Paul Émile Gille. Rue de la gare Charles Paul Nicolas Lartillot, instituteur retraité (57 ans) et Marie Théodasie Gaudaré (55 ans).

Maurice Gabriel Lartillot, employé à la compagnie de chemin de fer de l’est (29 ans), leur fils cadet. Pierre René Lartillot, électricien (24 ans), leur fils aîné. Pierre René se marie à Vandières le 9 août 1927 avec Marie Paule Durupt, institutrice (21 ans).

Rue Saint Jean :

Vers 1930, Adrien Nicolas Labussière, militaire de réserve (37 ans), vient s’installer à quelques maisons de ses parents, Théophile Jean Labussière et Claire Nataline Haué

Adrien Nicolas, Anne Philiberte Fraizy son épouse et leurs deux enfants, Monique et Jean Lazare Louis habitent au numéro 34 de la rue. 

Adrien Nicolas est officier, héros de la première guerre mondiale. Il est fait chevalier de la légion d’honneur en 1920 pour ses états de service pendant le conflit. Il a été blessé à trois reprises et a reçu quatre citations. 

Le 11 décembre 1961, le Docteur Gaston Thiébaut, officier de la légion d’honneur, médecin à Pagny sur Moselle lui remettra les insignes d’officier de la légion d’honneur au nom du président de la république. 

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