Meilleurs voeux pour 2025
01/01/2025
Meilleurs voeux
Meilleurs voeux pour 2025
28/12/2024
Un violent orage
La croix de Lorraine du 26 juillet 1891.
Vendredi 17 juillet, pendant un violent orage, une véritable trombes d’eau qui n’a pas duré moins de trois heures, s’est abattue sur Vandières et les environs. Le village a été complètement inondé, les eaux ont envahi les caves de l’école et de plusieurs maisons du quartier.
Les orges, les avoine et les pommes de terre ont beaucoup souffert. Les terres du vignoble ont été entraînées avec les pieds de vigne.
Des murs ont été renversés.
Les dégâts sont évalué à 70 000 fr. environ pour la commune de Vandières et à 50 000 fr. pour celle de Villers sous Prény.
26/12/2024
Vendanges mouvementées
Ceci se passait à Vandières, le 18 courant vers huit heures du matin. On vendangeait.
Pour s’éclaircir les idées, Arthur Thiéry demanda une prise à Auguste Darmois.
« Je n’en ai plus, dit celui-ci, adresse-toi au buraliste que voilà »
Arthur Thiéry répliqua a mis voix :
« Je me fiche du buraliste et de son tabac »
Alors, ce dernier, le sieur François Durand, ayant ouï ses paroles, s’approcher de Thiéry et lui mettant la main sur l’épaule. Tu sauras que le marchand de tabac se fiche de toi, et son tabac aussi.
Jusque-là, rien de mieux, c’était la réponse du berger à la bergère.
Mais le sieur Durand était en verve. Il ne pu s’empêcher d’ajouter quelques épithète malsonnantes:
« crapule, vaurien, canaille, crapuleux ! »
Auras-tu bientôt fini ? Lui demande Thiéry, qui trouvait que le buraliste se répétait. Aurais-tu bientôt fini ? Est-ce que tu veux me manger ou me frapper ? Si tu continues, je te soufflette.
Vous le voyez, ça prenait une mauvaise tournure.
Le sieur Durand recommença :
« Crapule, vaurien, etc. »
L’autre lui donnait une gifle, on s’empoignant au collet, on roula sur un panier de raisin, on se releva, et Thiéry, quitta le champ de bataille. Non qu’il ait été vaincu, car le buraliste a reçu sur la figure plusieurs coups de poing, dont il se plaint aujourd’hui à qui de droit.
Francois Durand à coté de sa maison rue Saint Jean |
Francois Durand (1847-1914)
Pierre Auguste Darmois (1841- après 1911)
20/12/2024
Vol de vin
Le 22 juillet 1897, le progrès de l'est relatait un fait divers s'etant deroulé à Vandières.
"Au mois de décembre dernier, M. Blaise, propriétaire de vignobles à Vandières confiât a M. Janot, garde champêtre de cette commune, 22 mesures de vin pour le loger dans un foudre, la place lui faisant défaut.
Lorsque ces jours derniers, il voulut prendre livraison de son vin, il š'aperçut qu'il manquait environ 12 mesures sur les 22 qui avaient été emmagasinées dans la cave de M. Janot.
Récriminations de la part de M. Blaise. M. Janot jura ses grands dieux qu'il ignorait comment le vide š'était fait.Cependant, lorsque la gendarmerie l'interrogeat, il se troubla, et pressé de questions, il finit par avouer qu'il en avait soutiré quelques mesures pour boire, qu'il s'offrit du reste à rembourser à M. Blaise. Procès verbal a été néamoins dressé."
François Pierre Janot, né en 1856 à Vandières, habite avec sa mère veuve depuis 10 ans, rue Saint Pierre et Raugraff au moment de son méfait.
Il est jugé au tribunal correctionnel de Nancy le 12 aout 1897.
"L'accusé, François Pierre Janot agé de 41 ans, fut jadis garde champêtre à Vandières. Sa conduite lui mérita d'être révoqué. Il y a quelques temps, Janot reçut en dépôt de M. Blaise, une certaine quantité de vin. Notre ex garde ne se priva pas d'en boire et même d'en vendre, jusqu'au jour le propriétaire š'aperçu de cette singulière disparition façon d'agir et porta plainte.
Deux mois de prison avec sursis."
Un foudre contient entre 5000 et 30 000 litres de vin.
14/12/2024
Cérémonie au monument aux morts
Je suis à la recherche de toute informations concernant cette photo, date et nom des personnes présentes.
08/12/2024
Une visite à l’exposition des travaux d’élèves de l’école des Beaux-Arts de Nancy
Une visite à l’exposition des travaux d’élèves de l’école des Beaux-Arts de Nancy
À notre école des Beaux-Arts, pendant l’année 1927-1928, le labeur fut très intense. L’abondance des devoirs exposés, des essais, des travaux collectifs, démontre très péremptoirement, qu’un beau zèle anime ces jeunes gens et ces jeunes filles, abordant la difficile et noble carrière de l’art.
Et la méthode qui régit l’école apparaît aussi. Méthode serrée, sévère pour les divisions élémentaires, mais qui s’élargit et laisse librement se dégager la personnalité de l’élève dès que la main et l’œil ont subit la stricte discipline nécessaire et possède une suffisante sûreté.
Visiblement, le directeur, M. Victor Prouvé, a l’amour du talent naissant, et le noble scrupule de ne pas contrarier l’orientation naturelle de ce talent. Il est convaincu, nous le sommes aussi, que l’esprit souffle où il veut. Il croit aux vocations d’art. Son enseignement nourrit, attise la flamme, mais la laisse palpiter et s’allonger au vent de l’inspiration personnelle.
Il en est du champ de l’art comme de ceux qu’on laboure et sème sous le ciel. La moisson n’est pas toujours égale. Il y a parfois abondance et sur abondance, mais parfois aussi demi récolte et même disette.
La visite que nous venons de faire aux Beaux-Arts nous convainc, en toute impartialité, que l’année sans être tout à fait riche, fut cependant belle et bonne.
L’exposition de la section sculpture est d’une qualité magnifique. C’est l’avis unanime des visiteurs que j’ai rencontrés. Le professeur, M. Carl, qui est modeste, m’accusera d’exagérer. Mais je dis vrai.
Voici : prise à l’Alexandre de Diogène, composition de Puget, une tête de Diogène, qui est d’une exécution puissante. Un fragment du Milon de Crotone. Une figure d’enfant, sculptée dans la masse en bois. Une copie vraiment exquise en pierre d’un buste de terre cuite du XVIIIe siècle, dit buste de Gilbert. Voici enfin, je regrette de ne pouvoir tout citer, deux reproductions en pierre de deux chef-d’œuvre, l’un de l’antiquité, l’enfant à l’oie, l’autre du Moyen Âge, la vierge d’Amiens , reproduction ou se révèle un praticien remarquable et un artiste.
Ce praticien, cet artiste, est un homme de 29 ans. Il s’appellePinot. Voici son histoire.
Il y avait une fois, mais oui, c’est comme un conte de fées, à Vandières, un jeune cheminot qui, a temps perdu, modelait la glaise et taillait la pierre. Il modelait et taillait, sans autre maître que son instinct, à sa manière. Il se trouva que cette manière, toute frustre qu’elle fut, arrêta l’attention d’un prêtre, homme de goût et homme de cœur.
Pinot était timide et sans ambition. Le prêtre fut audacieux et ambitieux pour lui. Il le mena, tout droit, à notre école des Beaux-Arts. La direction qui, je l’ai dit, à l’amour des talents naissants, fut accueillante. Le prêtre s’en alla, confiant, à M. Carl, le modeste et heureux Pinot.
Cinq années durant, Pinot fut observé, conseillé, jugé. M. Carl a le cœur chaud. Il prit en amitié son élève. Donc, sous le fer et bon regard du maître, devint un artiste. Il passa de la copie à l’original. Devant le modèle vivant, il se révéla portraitiste habile. On se souvient, à l’école, du buste de Melle B., exposé l’année dernière, œuvre pleine de fraîcheur. Pinot sait être, selon qu’il convient, gracieux ou fort.
Voilà donc un beau talent, lorrain, déjà, bien affirmé. Et ce talent est au service d’une pensée haute, noble, apte aux grandes émotions religieuses.
J’ai pensé qu’il convenait de signaler à MM. les prêtres et architectes, bâtisseurs d’églises , ce statuaire capable d’orner un temple des plus belles et des plus sincères sculptures. N’allons pas chercher toujours à Paris des statuts d’un art parfois médiocre. Nous là, tout près, l’homme qu’il faut."
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Prisonniers francais à Holzminden |
06/12/2024
Une voleuse
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Gare et café de la marine (à droite de la gare) |
L'espérance, courrier de Nancy du 28 aout 1883.
Il y a quelques jours, madame Bouy, garde-barrière avant, s’ apercevait que cinq pièces de 20 Francs avaient disparu dans le tiroir de son bureau. Une seule personne, la femme M….. ayant pris un billet ce jour là, les soupçons planèrent sur elle.
Pressée de questions, la femme M…. finit par avouer qu’elle avait du dehors ouvert le grillage du guichet avec son doigt, et qu’en passant la main par l’ouverture, elle avait dérobé cette somme de 100 francs, qu’elle était aussitôt allée dépenser à Pont-à-Mousson.
En même temps, une autre personne de Vandières, monsieur Sébastien Single, tailleur d’habits, se plaignait que quelqu’un s’était introduit chez lui en son absence, en passant par la fenêtre, et qu’une pièce de 10 francs avait disparu.
La femme M…. a encore avoué que c’était elle qui avait commis ce vol. Elle donne comme excuse qu’elle avait besoin de cet argent et qu’elle comptait le rendre peu à peu.
Une fois à la retraite, le couple ouvre un débit de boissons à coté de la gare.
Ils le tiennent jusqu'en 1896,avant de le vendre à Pierre Grébil.
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Dans l'est républicain du 14 juin 1912, on lisait dans la chronique départementale en page 4 : Vandières - Coups M. Emile Chardebas, cu...
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Dans la série avant/aujourd'hui, le presbytère et la boulangerie Moissette occupée par l'armée allemande de septembre 1914 à septem...
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L'est républicain du 1er avril 1913. "Le corps de monsieur Nicolas Hombourger, age de 29 ans, débardeur à Vandières, a été retire...