11/01/2025

Nos villages Lorrains Nº178


 Sommaire du numéro 178 qui va bientôt paraître 

Dans ce numéro je vous detaille la généalogie de la famille Honorat de Vandières.

Vous verrez que l'histoire de cette famille est peu courante alors bonne lecture


04/01/2025

Le café Janot



Le café Janot vers 1900

En 1850, Nicolas Hatrisse (1803-1884) et sa femme Marguerite Louis (1809-1860) sont cabaretiers à Vandières sans plus de précision concernant la rue, mais il s’agit très probablement de la rue de Pont à Mousson à côté du pont sur le Trey. 

En 1876, Eugène Nicolas Pierre (1850-1884) et Jeanne Marguerite Perot (1855-1887) gèrent ensemble le café. Après le décès de son mari, Jeanne Marguerite se remarie avec Louis Henriot (1858- ). Le couple reste à la tête de l’établissement jusqu’en 1890. 
En 1891, un nouveau propriétaire est recensé, il s’agit de Edouard Nicolas Lorrain (1854-1916). Avec sa  femme Julie Marie Vaillier (1855-1916), ils gardent le commerce environ 5 ans avant d’acheter le café du centre. 
En 1896, Claude Janot (1850-1927) ancien employé au chemin de fer et Augustine Mouzon (1853-1932) sa femme sont débitants de boissons. 
Ils exercent jusqu’en 1906 mais restent habiter à coté du café 
En 1906, c’est leur fils François Janot (1877-1910) et sa femme Joséphine Chery (1878-    ) qui prennent la tête du débit de boissons. François Janot est aussi sellier. 
En 1911, Joséphine devenue veuve avec deux enfants en bas âge gère seule le café restaurant. 
Elle finit par vendre peu avant le début de la guerre à Henri Staub originaire de Nancy.
Elle se remarie en 1922 à Frouard avec Émile Rollin. Elle vends alors le café épicerie qu’elle tient  rue de l’hôtel de ville à Frouard. 
En 1913, le café Janot devenu café des voyageurs H. Staub subira peu de changements jusqu’au début de la guerre. 
Henri Jean se marie avec Émelie Thiebaut (1894-1916) en janvier 1913 à Vandières. 
Henri Staub est mobilisé comme canonnier au 44eme régiment d’artillerie. Il quitte le village et ne pourra pas y revenir avant 1919. 
Il est décoré de la croix de guerre pour acte de bravoure. 
Son établissement est entièrement détruit pendant la guerre. Il le fait reconstruire dans un style architectural très moderne. 



Le café Staub en 1918




Henri Jean Staub (1889-1956), Clémence Mesme (1896-1979) avec qui il s’est marié en octobre 1919 à Paris reprennent l’exploitation du café hôtel restaurant jusqu’en mars 1933 date de leur divorce. 
Henri Staub se remarie en 1933 avec Marie Eugénie Velfringer avec qui il assure la tenue de son établissement jusqu’en 1939, date de leur divorce. 
Henri Staub continue son métier de restaurateur jusqu’à son décès en 1955. 

01/01/2025

Meilleurs voeux




Meilleurs voeux pour 2025

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28/12/2024

Un violent orage


La croix de Lorraine du 26 juillet 1891. 

Vendredi 17 juillet, pendant un violent orage, une véritable trombes d’eau qui n’a pas duré moins de trois heures, s’est abattue sur Vandières et les environs. Le village a été complètement inondé, les eaux ont envahi les caves de l’école et de plusieurs maisons du quartier.

Les orges, les avoine et les pommes de terre ont beaucoup souffert. Les terres du vignoble ont été entraînées avec les pieds de vigne.

Des murs ont été renversés. 

Les dégâts sont évalué à 70 000 fr. environ pour la commune de Vandières et à 50 000 fr. pour celle de Villers sous Prény. 

26/12/2024

Vendanges mouvementées


L’espérance de l’Est. 30 octobre 1882. 

Ceci se passait à Vandières, le 18 courant vers huit heures du matin. On vendangeait. 
Pour s’éclaircir les idées, Arthur Thiéry demanda une prise à Auguste Darmois. 
« Je n’en ai plus, dit celui-ci, adresse-toi au buraliste que voilà »
Arthur Thiéry répliqua a mis voix :
« Je me fiche du buraliste et de son tabac »
Alors, ce dernier, le sieur François Durand, ayant ouï ses paroles, s’approcher de Thiéry et lui mettant la main sur l’épaule. Tu sauras que le marchand de tabac se fiche de toi, et son tabac aussi.
Jusque-là, rien de mieux, c’était la réponse du berger à la bergère.
Mais le sieur Durand était en verve. Il ne pu s’empêcher d’ajouter quelques épithète malsonnantes: 
« crapule, vaurien, canaille, crapuleux ! »
Auras-tu bientôt fini ? Lui demande Thiéry, qui trouvait que le buraliste se répétait. Aurais-tu bientôt fini ? Est-ce que tu veux me manger ou me frapper ? Si tu continues, je te soufflette.
Vous le voyez, ça prenait une mauvaise tournure.
Le sieur Durand recommença :
« Crapule, vaurien, etc. »
L’autre lui donnait une gifle, on s’empoignant au collet, on roula sur un panier de raisin, on se releva, et Thiéry, quitta le champ de bataille. Non qu’il ait été vaincu, car le buraliste a reçu sur la figure plusieurs coups de poing, dont il se plaint aujourd’hui à qui de droit.



Francois Durand à coté de sa maison rue Saint Jean

Georges Arthur Thiéry (1839-1896)
Francois Durand (1847-1914)
Pierre Auguste Darmois (1841- après 1911)


20/12/2024

Vol de vin


 Le 22 juillet 1897, le progrès de l'est relatait un fait divers s'etant deroulé à Vandières.

"Au mois de décembre dernier, M. Blaise, propriétaire de vignobles à Vandières confiât a M. Janot, garde champêtre de cette commune, 22 mesures de vin pour le loger dans un foudre, la place lui faisant défaut.

Lorsque ces jours derniers, il voulut prendre livraison de son vin, il š'aperçut qu'il manquait environ 12 mesures sur les 22 qui avaient été emmagasinées dans la cave de M. Janot.

Récriminations de la part de M. Blaise. M. Janot jura ses grands dieux qu'il ignorait comment le vide š'était fait.Cependant, lorsque  la gendarmerie l'interrogeat, il se troubla, et pressé de questions, il finit par avouer qu'il en avait soutiré quelques mesures pour boire, qu'il s'offrit  du reste à rembourser à M. Blaise. Procès verbal a été néamoins dressé."

François  Pierre Janot, né en 1856 à Vandières, habite avec sa mère veuve depuis 10 ans, rue Saint Pierre et Raugraff au moment de son méfait.

Il est jugé au tribunal correctionnel de Nancy le 12 aout 1897.

"L'accusé, François Pierre Janot agé de 41 ans, fut jadis garde champêtre à Vandières. Sa conduite lui mérita  d'être révoqué. Il y a quelques temps, Janot reçut en dépôt de M. Blaise, une certaine quantité de vin. Notre ex garde ne se priva pas d'en boire et même  d'en vendre, jusqu'au jour le propriétaire š'aperçu de cette singulière disparition façon d'agir et porta plainte.

Deux mois de prison avec sursis."

Une mesure de vin est egale à environ 45 litres en Lorraine.
Un foudre contient entre 5000 et 30 000 litres de vin.
En 1888, Emile Simon Martin, instituteur de Vandières decrivait sa commune dans une monographie  à la demande du Ministère de l'Instruction Publique pour la préparation de l'exposition de l'enseignement primaire public à l'exposition universelle de 1889.
Il à estimé que la culture de vigne occupait 90 hectare pour une production de 3600 hectolitres de vin.



14/12/2024

Cérémonie au monument aux morts


 Je suis à la recherche de toute informations concernant cette photo, date et nom des personnes présentes.