29/11/2025

Notre village détruit 3


       




  • Cette maison se situait rue de Pagny-sur-Moselle (rue Charles de Gaulle) le long du Trey.  
  • Elle était occupée par Henri Jean Staub, cafetier, son épouse Émelie Thiébaut et leur fils René Marcel. 
  • Elle a été reconstruite après la guerre dans un style très moderne. 
  • Aujourd’hui on la trouve au Nº46 de la rue Charles de Gaulle. Tout le monde reconnaîtra l’auberge des voyageurs. 

Incursion allemande

Arnaville - Vue sur la vallée de la moselle

Le Messin du 17 avril 1903.
Incursion sur le territoire français.
On lit dans l’est républicain :
Les vignerons d’Arnaville n’étaient pas peu surpris, mardi, vers 9h du matin, d’apercevoir en haut de la côte dite Rupt-de-Mont, dans la crête forme frontière entre la France et l’Allemagne, non loin de l’endroit où eu lieu l’affaire Schnæbelé, une vingtaine de dragons prussiens engagé sur le territoire français. 
Voilà ce qui s’est passé :
Le régiment de dragons en question opère en ce moment des manœuvres dans les environs de Novéant. Un escadron, commandé par un Capitaine et venant de Gorze, avait suivi la frontière sur le Rupt-de-Mont, jusqu’à cette place d’où l’on découvre d’une façon merveilleuse la vallée de la Moselle jusqu’à Pont-à-Mousson.
À cet endroit, le Capitaine commanda halte, l’escadron s’arrêta, mis pied-à-terre, laissa les chevaux, lances et une partie des hommes sur le territoire allemand.
Les officiers, avec leur longue vue, les sous-officiers quelques soldats, tous munis de cartes, s’avancèrent d’une cinquantaine de mètres sur le territoire français. L’officier leur fit une théorie sur les patrouilles, qui dura une demi-heure, et dans laquelle les personnes présentes entendirent très bien prononcé les noms de Pagny, Vandières, Pont-à-Mousson.
La gendarmerie de Pagny-sur-Moselle, aussitôt prévenue, a ouvert une enquête. Il paraît que cet incident sera réglé par voie diplomatique.

22/11/2025

Une carte du front

Le 28 avril 1915, R. Chollet envoyait cette carte représentant Vandières à mademoiselle Alba Nony, aux Brunetières par Jarnac en Charente. 

Coté photographie il fait part de la nostalgie de sa région par cette phrase "tous ces pays ne valent pas notre belle contrée"



Coté texte il écrit à sa chère Alba, "c’est des tranchées que je vous envoie ces quelques mots. Je vous promet que je trouve les jours long de rester coucher dans la tranchée toute la journée. Bonjour à toute la famille. Votre ami qui vous aime et qui ne vous oublie pas. 

Roger Augustin Chollet est né le 24 février 1890 au village de Fragonnières, commune de Gondeville (Charente). 

En 1901, toute la famille Chollet habite à Tilloux, écart de Bourg-Charente (Charente). Ils sont propriétaires cultivateurs. 
Ses grands-parents, François Chollet et Rose Chenaud. 
Ses parents, Augustin Chollet et Marie Andraud. 
Son jeune frère, André Marius.  
Il effectue son service militaire à partir d’octobre 1911 au 30ème régiment de chasseurs à pied. 
Malgré une réforme temporaire pour pleurésie, il est rappelé par ordre de mobilisation générale et rejoint le 107ème régiment d’infanterie le 3 août 1914. 

107ème régiment d’infanterie


Lorsqu’il écrit cette carte, son régiment se trouve dans le secteur de Martincourt / Fey-en-Haye depuis le début du mois. 
Il participe à l’attaque des tranchées allemandes à Regniéville des 6 et 7 avril. Malgré une préparation d’artillerie, les français n’arrivent pas à traverser les lignes de barbelés ennemies. 
Bilan 28 morts et plus de 170 blessés. 
Le 24 avril, il assiste à  Griscourt, à l’exécution des soldats Antoine Voisin du 63ème et Julien Arthur Cornuwaël du 107ème pour refus d’obéissance. 
"Ordre du régiment numéro 107. Condamnation. Dans sa séance du 28 mars 1915, le conseil de guerre de la 23ème DI a rendu le jugement suivant : soldat Cornuwaël Julien Arthur, du 107ème d’infanterie, coupable de refus d’obéissance lorsqu’il était commandé pour marcher contre l’ennemi, condamné à la peine de mort avec des gradation militaires. Le dit jugement prononçant la peine de mort contre le soldat Cornuwaël a été exécuté le 24 avril 1915 à 16h"

Roger Augustin Chollet est tué à l’ennemi le 25 septembre 1915 à  Écurie (Pas-de-Calais) lors de la bataille du secteur du labyrinthe situé entre Neuville-Saint-Vaast et Écurie. 
Depuis plusieurs jours, des travaux de nuit étaient exécutés dans les tranchées en vue de l’attaque du 25 septembre. L’assaut est effectué en quatre vagues successives à partir de 12h25. 
Pertes du 107ème pour le 25 septembre : 160 tués, 290 blessés et 25 disparus. 
Son corps repose dansle caveau familial au cimetière de Bourg-Charente.



Alba Antoinette Nony, avec qui il avait espoir de se marier avant cette maudite guerre, habite avec ses parents, Antoine Nony et Léontine Brun, à Foussignac quartier Les Brunetières (Charente). 
Elle est née à Bréville le 24 avril 1897.
Elle se mariera en juillet 1919 avec Gaëtan Christian Beau, ancien combattant. 
Elle meurt le 1er avril 1975 à Foussignac (Charente). 


Notre village détruit 2









  • Cette maison se situait à l’intersection de la rue de Pont-à-Mousson (rue Charles de Gaulle) et de la rue de la gare (rue du port).  
  • Elle était occupée par Célestin Colin, industriel à la retraite, son épouse Marie Anne Ismérie Macarez et leur fils Adolphe. 
  • Elle a été reconstruite après la guerre de façon identique. 
  • Aujourd’hui on la trouve au Nº47 de la rue Charles de Gaulle. 




Si vous avez de plus amples informations concernant cette maison n’hésitez pas à me contacter. 








15/11/2025

Notre village détruit 1







  • Cette maison se situait à l’intersection du faubourg du moulin (rue du moulin), du chemin de piémont (rue de piémont) et de la rue Magot (rue Saint Jean).  
  • Elle était occupée par une famille non déterminée à ce jour. Au recensement de 1911, la première maison de la rue est occupée par Charles Philippe, sa femme et leur fils. 
  • Elle n’a pas été reconstruite après la guerre. 
  • Aujourd’hui on la trouverait au Nº1de la rue du moulin. 

Si vous avez de plus amples informations concernant cette maison n’hésitez pas à me contacter. 









Une famille lourdement éprouvée par la guerre


Inauguration du monument aux morts de Pont-à-Mousson

L’éclair de l’est du 17 juillet 1921. 

Les lauréats de la Société Lorraine des familles nombreuses. 
Nous avons donné hier la liste des familles ayant eu au moins sept fils ou gendres mobilisés pendant la guerre. Nous publions aujourd'hui le nom de celles en ayant eu six, ce qui leur donne droit au diplôme délivré par la Société Lorraine des Familles Nombreuses.
Familles : Mougenez, Pont-à-Mousson,….

Louis Fernand Célestin Mougenez est né le 4 mai 1856 à Jorxey, près de Mirecourt dans les Vosges. 
Il est surveillant de travaux à Nancy quand il se marie avec Marie Euphrasie Eugénie Forter le 13 janvier 1883. 
Elle est née à Vittel (Vosges) le 3 avril 1860 et exerce le métier de servante. 
Leurs quatre premiers enfants naissent à Nancy, chemin de Laxou puis la famille déménage pour Thiaucourt vers 1892 puis pour Vandières, rue Saint Pierre vers 1896. 
En 1911, Louis Fernand Célestin et sa famille habitent rue Saint Laurent à Pont-à-Mousson. Entre 1898, année de naissance de leur dernier enfant et 1911, il n’y a aucune trace du couple. 

Trois des quatre fils du couple sont morts pour la France lors du premier conflit mondial : 

Charles Ernest Mougenez, né le 16 octobre 1883 à Nancy, soldat au 123ème régiment d’infanterie est mort de ses blessures le 6 juin 1916 à l’hôpital 78 à Paris 18ème arrondissement. 
Il était marié à Suzanne Grand avec qui il habitait à Sainte-Foy-Tarentaise (Savoie). 

Eugène Émile Mougenez, né le 1er janvier 1885 à Nancy, soldat au 26ème bataillon de chasseurs à été tué à l’ennemi le 6 septembre 1914 à Heippes (Meuse). 
Il était marié à Marie Patard avec qui il habitait à Pont-à-Mousson.

Croix erigée à Heippes



Georges Louis Mougenez, né le 13 décembre 1893 à Thiaucourt, soldat au 169ème régiment d’infanterie à été tué à l’ennemi le 15 mai 1915 au Bois-le-Prêtre. 
Il était célibataire et habitait à Pont-à-Mousson.

Henri Fernand Mougenez, né le 15 juillet 1896 à Vandières, a combattu durant toute la guerre. 
Il s’engage pour la durée de le 6 août 1914 à la mairie de Toul au 169ème régiment d’infanterie. 
Henri Fernand est blessé à la jambe par un éclat d’obus le 16 mai 1915, le lendemain de la mort de son frère. 
Il continue la guerre dans deux régiments d’infanterie territoriale ce qui lui vaut d’être décoré de la croix de guerre et de la croix du combattant. 
Il se marie à Maidières le 16 août 1919 avec Alice Chardard. 
Le couple s’installe rue Pasteur à Pont-à-Mousson. Deux fils viennent agrandir la famille, Marcel en 1921 et Henri André en 1928. 
Henri Fernand meurt à  Pont-à-Mousson le 23 septembre 1975 à l’âge de 79 ans. 
Il était veuf d’Alice depuis 1949. 

Un neveu du couple est mort pour la France :

Gabriel Charles Étienne Mougenez, né le 27 avril 1889 à Nancy, marsouin au 22ème régiment d’infanterie coloniale a été tué a l’ennemi le 24 février 1915 à la ferme de Beauséjour à Minaucourt ( Marne). 
Il était célibataire et habitait à Malzéville. Il sera décoré à titre posthume de la médaille militaire. 

Ruines de la ferme de Beauséjour


Un gendre du couple a combattu durant toute la guerre : 

Pierre Auguste Franck, né le 15 février 1880 à Zimming (Moselle), soldat dans plusieurs régiments d’artillerie de campagne. 
Il s’est marié avec Claire Marie Mougenez (fille aînée de Louis Fernand Célestin) en 1907 à Pont-à-Mousson.
Pierre Auguste meurt à  Pont-à-Mousson le 29 janvier 1924 à l’âge de 50 ans.

Je n’ai pas trouvé d’informations militaires concernant le deuxième gendre, Jules Bernard né le 30 janvier 1884 à Pont-à-Mousson. 
Il s’est marié avec Marguerite Héloïse Mougenez (deuxième fille de Louis Fernand Célestin) en 1909 à Pont-à-Mousson. 
Jules meurt à Pont-à-Mousson le 14 octobre 1957 à l’âge de 73 ans. 


La famille Mougenez a payé un lourd tribut durant cette guerre. 


Louis Fernand Célestin Mougenez meurt le 2 novembre 1933 à Pont-à-Mousson à l’âge de 78 ans. 

Il était veuf depuis 1923. 


11/11/2025

Tourisme des champs de bataille 5 - Mothers and widows pilgrimages


Sophie Strand à coté de la tombe de son fils Clarence au cimetière Americain de Thiaucourt


Environ 116 000 soldats américains sont morts pendant la guerre. Il a fallu décider des conditions de rapatriement des corps après les demandes répétées des familles des défunts.Le secrétaire à la guerre Newton D. Baker a fini par promettre aux familles que leurs morts seraient rapatriés sans avoir réfléchi aux difficultés que cela entraînerait. Un guerre éclata entre les partisans du rapatriement de la ligue Bring Home the Soldier Dead  et l’association de l’American Field of Honor qui était contre. 

Le président Wilson promulgue une loi en 1919 destinée à contenter les deux camps. Les familles pourront choisir entre laisser leurs morts dans un cimetière américain sur les lieux de combat ou leur retour aux États Unis. 

Au final, plus de 45 000 familles choisiront le retour ce qui obligera les autorités à organiser l’exhumation et le transport par bateau de milliers de cercueils avant de les diriger vers les villes de tout le pays. 

En 1929, le congrès américain autorise le secrétaire à la guerre d’organiser le pèlerinage vers les cimetières européens pour les mères et veuves des soldats dont le corps est enterré dans les cimetières américains. 

La plupart de ces femmes ne pouvant pas payer le voyage, la Gold Star Mothers’ Association fait pression pour que le gouvernement prenne en charge le voyage vers les lieux d’inhumation des soldats morts au combat. 

C’est 6693 femmes qui firent le voyage entre 1930 et 1933. 

Malheureusement la loi n’a pas tout prévu, une épouse ne pouvait pas emmener ses enfants sur la tombe de leur père par exemple. 

La discrimination raciale est aussi une source de problèmes, les femmes blanches voyageaient sur des paquebots de luxe alors que les afro-américaines faisaient la traversée à bord de vapeurs commerciaux. 

Les difficultés ont été considérables pour le Lieutenant Colonel Bartlett chargé d’accueillir, transporter, loger, nourrir toutes ces personnes dans le respect de leur chagrin, de leurs religions mais aussi de leurs demandes particulières. 

Il a méticuleusement organisé le programme. Il a organisé chaque détail du voyage. Escortées d'officiers de l'armée et d'infirmières, les pèlerines sont allées dans de nombreux sites touristiques majeurs pour les visiter, comme l'Arc de Triomphe à Paris, où elles ont posé une couronne sur la tombe du soldat inconnu. Elles se sont ensuite rendues aux cimetières et ont visité les champs de bataille et les monuments commémoratifs en plus de se recueillir sur les tombes de leurs proches.

Le 21 mai 1930, un premier groupe de 24 femmes arrivent à Thiaucourt  pour se recueillir sur les tombes de leurs enfants. Elles fleurissent les croix blanches de gerbes d’iris avant de reprendre la route pour Nancy. 


Pélerines - Place Stanislas à Nancy


Les jours suivants elles prennent part à différentes excursions en bus dans le secteur de Saint Mihiel avant d’aller visiter la maison de Jeanne d’Arc à Donremy. 

La deuxième délégation était attendue à Nancy le mois suivant. 


Auto car  de pélerines Americaines


Programme du 25 juillet au 8 août 1931

Pèlerinage d'Agnes Fraas, mère de Frank X. Fraas, Jr., soldat du 129ème régiment d'artillerie de campagne, 35ème division, tué le 7 octobre 1918. Il est enterré au Cimetière américain de Mihiel.


CIMETIÈRE DE ST. MIHIEL SECTION L GROUPE 3 

LES CHAUFFEURS DEVRONT PRENDRE CHAQUE SOIR AUPRES DE L'OFFICIER DE GROUPE LES ORDRES DEFINITIFS DU LENDEMAIN


Arrivée Paris - Gare des Invalides. 

Dimanche 26 juillet 

Matinée Église ou temps libre - Conférence avec le directeur. 

12H00 - 14H00 Déjeuner à l'hôtel 

14h30 Sacré-Cœur 

19h00 - 21h00 Dîner à l'hôtel 

Lundi 27 juillet 

Matinée libre

12h00 - 14h00 Déjeuner à l'hôtel 

15h00 Départ en bus 

15h30 Cérémonie Arc de Triomphe 

Gold Star Tea, Restaurant Laurent 

19H00 - 21H00 Dîner à l'hôtel 

Mardi 29 juillet

10h00 Notre Dame

12h00 - 14h00 Déjeuner à l'hôtel 

Après midi libre

19h00 à 21h00. Dîner à l'hôtel 

Mercredi 29 juillet

7 h 15 Départ de Paris via la Porte de Pantin (RN 33) 

10h00 Arrivée à Montmirail - Restaurant Hotel Vert Gallant Téléphone 17

11h00 Départ de Montmirail 

13h00 Arrivée à Chalons s/Marne - Déjeuner Hotel Mère-Dieu Téléphone 4 et 10

15h00 Départ de Chalons s/Marne 

17h45 Arrivée Verdun - Hotel Nouvelle, Téléphone 55.


Jeudi, vendredi, samedi 30 juillet et 1er août

Horaire local à organiser par l’officier accompagnateur.

Déjeuner au cimetière jeudi et samedi. 

Vendredi : Déjeuner à Nancy, Grand Hotel, 12h00 Téléphone 428. 

Tous les dîners à l'hôtel Verdun. 

(Une couronne de fleurs naturelles sera présentée à chaque pèlerin à son arrivée au cimetière.) Pendant cette période, l’officier accompagnateur organisera des visites à Montsec, Metz et à l’ossuaire de Douaumont - Fort Douaumont - tranchée des baïonnettes. 


Dimanche 2 août

7H30 Départ de Verdun via R.N. 

8h45 Arrivée à St. Menehould - Restaurant Moderne Hotel 

9h15 Départ de St. Menehould Via Suippes 

12h00 - 14h00 Reims - Déjeuner Hôtel Bristol Crystal Téléphone 15.08

14h15 Départ Reims 

16h15 Arrivée Chateau-Thierry - Restaurant Hostellerie du Bonhomme Téléphone 221

16h45 Départ de Château-Thierry. Via la colline 204 et Montreuil 

19h00 - 21h00 Dîner à l'hôtel, Paris.

Lundi 3 août

Matinée libre

12h00 - 14h00 Déjeuner à l'hôtel

Après midi libre

19h00 à 21h00. Dîner à l'hôtel

21h00 à 23h00 Visite touristique de nuit. 

Mardi 4 août 

9h15 Départ pour l'exposition coloniale 

12h00 - 14h00 Déjeuner à l'hôtel 

14h30 visite du tombeau de Napoléon 

19h00 - 21h00 Dîner à l'hôtel


Mercredi 5 août

Matinée libre 

12h00 - 14h00 Déjeuner à l'hôtel 

14 h 15 Départ pour Versailles 

19h00 - 21h00 Dîner à l'hôtel, Paris

 Jeudi 6 août

9H00 Shopping ou temps libre. Magasin : Bon Marché

En cas de mauvais temps, des bus seront disponibles à l'hôtel à 8 h 45

12H00 - 14H00 Déjeuner à l'hôtel 

Après midi libre 

19h00 à 21h00. Dîner à l'hôtel. 

Vendredi 7 août

 9 H 30 Visite du Louvre ou temps libre 

12h00 - 14h00 Déjeuner à l'hôtel 

Après midi libre

19h00 - 21h00 Dîner à l'hôtel

Samedi 8 août 

Départ - Gare des Invalides. 


Par ordre du colonel Ellis : 

G. G. Bartlett Lieutenant-colonel de l'armée des États-Unis.