En complément du prochain numéro de Nos village Lorrains, j'ajoute une photographis de la famille Honorat.
11/01/2025
Complément à Nos Villages Lorrains 178
En complément du prochain numéro de Nos village Lorrains, j'ajoute une photographis de la famille Honorat.
Le premier avion allemand abattu en 1914
Le 14 août 1914, alors que l’armée française est encore présente autour du village, la 5ème compagnie du 25ème régiment de chasseurs à pied commandée par le Capitaine Paquin part en reconnaissance pour Pagny Sur Moselle depuis le secteur de Xammes.
L’état major du régiment y est stationné et plusieurs compagnies sont envoyées en avant postes aux fermes de Tautecourt et de Souleuvre, pour surveiller la route de Prény et à la ferme Mont Plaisir pour surveiller la vallée du Rupt de Mad.
Vers 7 heures du matin, un biplan allemand survole le petit groupe de soldats à quelques centaines de mètres d’altitude. Aussitôt les chasseurs font feu sur l’avion et touchent le réservoir l’obligeant à atterrir dans un pré entre le canal et la Moselle au niveau de Vandières.
Les deux officiers aviateurs sont fait prisonniers et conduits à Pont à Mousson.
L’avion pourrait être un Albatros B1, biplan biplace de reconnaissance développé en 1913 mais vite retiré du front car trop vulnérable ou un Aviatik B1 possédant les mêmes caractéristiques que l’albatros.
Un article paru dans le journal l’auto du 26 janvier 1921 place l’avion abattu à Vandières en première position des avions abattus.
Un deuxième avion aurait été abattu le lendemain au dessus de Pagny sur Moselle mais il est difficile de trouver des témoignages précis et cela pourrait être le même événement.
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Charles Péguy 1873-1914 |
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Déplacements du bataillon de Charles Péguy |
Nos villages Lorrains Nº178
Sommaire du numéro 178 qui va bientôt paraître
Dans ce numéro je vous detaille la généalogie de la famille Honorat de Vandières.
Vous verrez que l'histoire de cette famille est peu courante alors bonne lecture
04/01/2025
Le café Janot
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Le café Janot vers 1900 |
En 1850, Nicolas Hatrisse (1803-1884) et sa femme Marguerite Louis (1809-1860) sont cabaretiers à Vandières sans plus de précision concernant la rue, mais il s’agit très probablement de la rue de Pont à Mousson à côté du pont sur le Trey.
En 1891, un nouveau propriétaire est recensé, il s’agit de Edouard Nicolas Lorrain (1854-1916). Avec sa femme Julie Marie Vaillier (1855-1916), ils gardent le commerce environ 5 ans avant d’acheter le café du centre.
En 1896, Claude Janot (1850-1927) ancien employé au chemin de fer et Augustine Mouzon (1853-1932) sa femme sont débitants de boissons.
Ils exercent jusqu’en 1906 mais restent habiter à coté du café
En 1906, c’est leur fils François Janot (1877-1910) et sa femme Joséphine Chery (1878- ) qui prennent la tête du débit de boissons. François Janot est aussi sellier.
En 1911, Joséphine devenue veuve avec deux enfants en bas âge gère seule le café restaurant.
Elle finit par vendre peu avant le début de la guerre à Henri Staub originaire de Nancy.
Elle se remarie en 1922 à Frouard avec Émile Rollin. Elle vends alors le café épicerie qu’elle tient rue de l’hôtel de ville à Frouard.
Henri Jean se marie avec Émelie Thiebaut (1894-1916) en janvier 1913 à Vandières.
Henri Staub est mobilisé comme canonnier au 44eme régiment d’artillerie. Il quitte le village et ne pourra pas y revenir avant 1919.
Il est décoré de la croix de guerre pour acte de bravoure.
Son établissement est entièrement détruit pendant la guerre. Il le fait reconstruire dans un style architectural très moderne.
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Le café Staub en 1918 |
Henri Jean Staub (1889-1956), Clémence Mesme (1896-1979) avec qui il s’est marié en octobre 1919 à Paris reprennent l’exploitation du café hôtel restaurant jusqu’en mars 1933 date de leur divorce.Henri Staub se remarie en 1933 avec Marie Eugénie Velfringer avec qui il assure la tenue de son établissement jusqu’en 1939, date de leur divorce.Henri Staub continue son métier de restaurateur jusqu’à son décès en 1955.
01/01/2025
Meilleurs voeux
Meilleurs voeux pour 2025
28/12/2024
Un violent orage
La croix de Lorraine du 26 juillet 1891.
Vendredi 17 juillet, pendant un violent orage, une véritable trombes d’eau qui n’a pas duré moins de trois heures, s’est abattue sur Vandières et les environs. Le village a été complètement inondé, les eaux ont envahi les caves de l’école et de plusieurs maisons du quartier.
Les orges, les avoine et les pommes de terre ont beaucoup souffert. Les terres du vignoble ont été entraînées avec les pieds de vigne.
Des murs ont été renversés.
Les dégâts sont évalué à 70 000 fr. environ pour la commune de Vandières et à 50 000 fr. pour celle de Villers sous Prény.
26/12/2024
Vendanges mouvementées
Ceci se passait à Vandières, le 18 courant vers huit heures du matin. On vendangeait.
Pour s’éclaircir les idées, Arthur Thiéry demanda une prise à Auguste Darmois.
« Je n’en ai plus, dit celui-ci, adresse-toi au buraliste que voilà »
Arthur Thiéry répliqua a mis voix :
« Je me fiche du buraliste et de son tabac »
Alors, ce dernier, le sieur François Durand, ayant ouï ses paroles, s’approcher de Thiéry et lui mettant la main sur l’épaule. Tu sauras que le marchand de tabac se fiche de toi, et son tabac aussi.
Jusque-là, rien de mieux, c’était la réponse du berger à la bergère.
Mais le sieur Durand était en verve. Il ne pu s’empêcher d’ajouter quelques épithète malsonnantes:
« crapule, vaurien, canaille, crapuleux ! »
Auras-tu bientôt fini ? Lui demande Thiéry, qui trouvait que le buraliste se répétait. Aurais-tu bientôt fini ? Est-ce que tu veux me manger ou me frapper ? Si tu continues, je te soufflette.
Vous le voyez, ça prenait une mauvaise tournure.
Le sieur Durand recommença :
« Crapule, vaurien, etc. »
L’autre lui donnait une gifle, on s’empoignant au collet, on roula sur un panier de raisin, on se releva, et Thiéry, quitta le champ de bataille. Non qu’il ait été vaincu, car le buraliste a reçu sur la figure plusieurs coups de poing, dont il se plaint aujourd’hui à qui de droit.
Francois Durand à coté de sa maison rue Saint Jean |
Francois Durand (1847-1914)
Pierre Auguste Darmois (1841- après 1911)
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Dans l'est républicain du 14 juin 1912, on lisait dans la chronique départementale en page 4 : Vandières - Coups M. Emile Chardebas, cu...
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Dans la série avant/aujourd'hui, le presbytère et la boulangerie Moissette occupée par l'armée allemande de septembre 1914 à septem...
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Étude de Maître Charles François Notaire à Pont-à-Mousson. Le jeudi 25 mars 1954, à partir de 10h30 : A Vandières (M-et-M), rue Saint-Jean....